Alors que les taux flirtent à nouveau avec des plus bas historiques, il peut être tentant – et même recommandé – de renégocier votre crédit immobilier si vous ne l’avez pas encore fait !
Au-delà du taux, prenez aussi le temps de jeter un oeil au coût de votre assurance de prêt (la fameuse assurance décès-invalidité qui est adossée à votre crédit). Dans le numéro du « Grand rendez-vous de l’immobilier » (Capital / Radio immo) de mars, Astrid Cousin, porte-parole du courtier en assurance de prêts Magnolia, fait le point sur le coût que peut représenter cette assurance, et nous livre ses conseils pour faire jouer la concurrence et diminuer la facture.
En raison des taux bas, cette assurance peut aujourd’hui représenter plus de 50% du coût des nouveaux crédits… Et peser donc plus lourd que vos intérêts d’emprunt. Pour faire fondre cette facture, notre invitée nous rappelle l’arsenal juridique (Loi Hamon, loi Bourquin) qui est aujourd’hui à disposition des particuliers. Depuis l’entrée en vigueur de la loi Hamon en 2015, il est ainsi possible de résilier son contrat dans les 12 mois qui suivent la date de signature du prêt. A condition que votre nouveau contrat d’assurance possède les mêmes garanties que celui proposé par votre banque, cette dernière ne peut le refuser. Et si vous loupez le coche, la première année, il est ensuite possible, grâce à la loi Bourquin, de faire à nouveau jouer la concurrence tous les ans, à la date d’anniversaire de votre contrat.
Source : Capital