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Peu impacté par la crise sanitaire et économique (en tout cas dans la location et la transaction), le marché de l’immobilier s’est plutôt bien porté en 2020. Analyse.

Comme tous les secteurs d’activité, l’immobilier a été impacté par la crise sanitaire exceptionnelle de 2020 (et 2021). Pour autant, en Haute-Savoie, le bilan de l’année écoulée, dressé par la Fnaim Savoie Mont Blanc jeudi 28 janvier, n’est pas aussi catastrophique qu’on aurait pu s’y attendre. Il est même plutôt bon. La preuve avec ces quatre chiffres à mémoriser.

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Comme le nombre de jours durant lesquels les agences immobilières du département ont cessé leurs activités pendant le confinement du printemps. « La pause a été toute petite. Au bout d’une grosse semaine, les acteurs s’étaient adaptés grâce aux signatures électroniques, aux visites virtuelles et aux visioconférences et avaient redémarré », révèle Jean-Jacques Botta, président de la chambre. Et au moment du déconfinement, c’est reparti « très fort ». « Tous les projets qui avaient été enclenchés (cela s’est également vérifié lors du confinement d’automne) sont allés au bout », assure le spécialiste. Au final, ce dernier estime qu’il n’y a eu que « 3 à 4 % » de transactions en moins par rapport à 2019.

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Si le marché de la location a « un tout petit peu ralenti » en 2020, les prix des loyers, eux, ont continué à grimper, en particulier sur le Léman et dans la vallée de l’Arve, où ils ont pris 6 % en un an (contre +3 % seulement à Annecy). À Annemasse, où les biens situés à proximité de la nouvelle gare et le long du tracé du Léman Express sont de plus en plus prisés, le mètre carré à la location tourne aujourd’hui autour de 16 euros (prix médian).

4 000

En matière de transaction, c’est dans la vallée de l’Arve que les prix ont le plus flambé en un an. « Ils ont augmenté de presque 10 % », analyse Sébastien Cartier, vice-président de la Fnaim Savoie Mont Blanc et spécialiste du secteur. Ils s’établissent désormais à 4000 euros le mètre carré médian, soit plus que sur le bassin lémanique (3600 euros). L’explication ? « Le grand nombre de constructions neuves », assure l’expert.

5 200

Toutefois, ces prix sont encore assez loin des tarifs annéciens, qui trustent une nouvelle fois le haut de l’affiche. Toujours dans le domaine de la transaction, le mètre carré médian atteint aujourd’hui les 4500 euros sur le bassin de vie et 5200 euros intra-muros. Une cherté qui s’explique par les péripéties politiques des derniers mois. « Pendant la campagne électorale, le rythme de construction a été ralenti et, comme on a changé de majorité, il n’est pas encore reparti », livre Jean-Jacques Botta. Qui invite les pouvoirs publics à ne pas trop traîner car la demande continue de croître. « En Haute-Savoie, un nouvel arrivant sur deux s’installe sur Annecy. »

 

Source : L’Essor Savoyard

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