Une étude de Beanstock, une start-up spécialisée dans l’investissement locatif, détaille par ville le salaire nécessaire pour investir tout en restant locataire de sa résidence principale. Spoiler : c’est possible dès 2.000 euros brut mensuels.
Les prix de l’immobilier qui s’envolent dans certaines grandes villes françaises empêchent de plus en de Français, souvent jeunes, d’accéder à une propriété à la hauteur de leurs exigences. L’astuce pour y parvenir : rester locataire et réaliser un investissement locatif pour l’acquisition de son premier bien immobilier.
C’est en tout cas le parti pris de Beanstock, une start-up spécialisée dans l’investissement locatif. Elle vient de réaliser une étude qui détaille ville par ville le salaire nécessaire pour investir dans une petite surface, entre 13 et 18 mètres carrés tout en restant locataire.
A partir de 2.039 euros brut mensuels, il est ainsi possible d’investir à Perpignan et pour quelques euros de plus (2.085 euros) au Havre. De l’autre côté du classement, Paris dont le mètre carré moyen a dépassé les 10.000 euros, nécessite un revenu de 3.784 euros. Dans la suite des villes qui exigent le salaire le plus élevé, on trouve Bordeaux (2.762 euros) puis Lyon (2.727 euros).
La start-up s’est appuyée sur un prêt immobilier sur vingt ans, avec un taux d’endettement maximum, un crédit à 1,20 %, avec des frais de notaire à 8 % et considérant un apport de 15 %. A cela s’ajoutent les montants moyens dans les villes étudiées, la rentabilité moyenne des investissements locatifs en fonction de leur géographie.
Plus de flexibilité
Enfin, l’entreprise a rajouté des frais de travaux (courant lors d’un investissement locatif), mais aussi ses frais appliqués lorsqu’elle intervient comme intermédiaire. « Nos frais sont considérés comme des frais que vous aurez, en moyenne, de toute manière si vous n’étiez pas passé par nous. La raison ? On négocie beaucoup plus sur les travaux, les courtiers… ce qui permet de réduire les frais de nos clients », assure Alexandre Fitussi, le cofondateur de Beanstock.
Depuis la crise sanitaire, l’intérêt des Français et en particulier des plus jeunes se poursuit. Il faut dire que les offres deviennent pléthoriques pour financiariser l’immobilier et investir « clé en main ».
« Notre client moyen a 28 ans. Pour une partie d’entre eux, l’investissement locatif répond à un problème de flexibilité : ils ne savent pour où ils seront dans les cinq prochaines années, ils ont du mal à se projeter », poursuit l’entrepreneur. Ils n’ont soit pas envie de s’encombrer d’une résidence principale, soit n’ont pas les moyens d’acheter un appartement dans lequel ils souhaitent vivre.
Source : Les Echos